Foire aux questions
Nos réponses aux questions déjà posées
Une éolienne est conçue pour fonctionner environ 30 ans. Toutefois, il est généralement plus intéressant de remplacer les éoliennes avant leur fin de vie par de nouvelles machines plus performantes, qui produiront plus d’énergie. C’est ce que l’on appelle le repowering. En effet, une demande d’autorisation peut être réemise à la fin de vie d’un parc : elle suivra alors la même démarche que celle d’autorisation du parc, et sera accepté (ou non) par le préfet.
Dans tous les cas, le parc éolien est démantelé : c’est-à-dire que l’intégralité des éoliennes, y compris le socle en béton, est retiré. C’est une obligation pour l’exploitant.
Après épuisement des recours et obtention de toutes les autorisations administratives, les travaux peuvent commencer :
- Ouverture d’une piste d’accès
- Réalisation des fondations des éoliennes
- Installation des mâts
- Pose des nacelles
- Montage des rotors et pâles
- Enterrement des câbles de raccordement au réseau électrique
Le site est ensuite remis en état. Lorsque le raccordement au réseau est effectif, la production électrique peut commencer.
Le montage d’une éolienne dure environ 5 mois.
Lors de la concertation
Dans le cadre d’une démarche volontaire, des moments d’échanges sont organisées avec tous les habitants des territoires concernés, pour présenter le projet et l’adapter.
Lors de l’enquête publique
Pour voir le jour, un parc éolien doit se voir accorder une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Cette autorisation prend la forme d’un arrêté préfectoral signé par le Préfet du département, à l’issue d’une procédure d’instruction par l’ensemble des services de l’État compétents, et de la consultation des communes et des habitants.
- L’INSTRUCTION ADMINISTRATIVE
Les différents services de l’Etat (DREAL, DDTM, ARS…) donnent leur avis sur le dossier. Une vingtaine de services seront consultés dans le cadre de l’instruction. La DREAL rendra un rapport récapitulant les étapes précédentes et statuant sur le projet.
- L’ENQUÊTE PUBLIQUE
A la fin du processus d’examen, une Enquête Publique a lieu pendant au minimum un mois dans les mairies concernées par le projet.
Un Commissaire Enquêteur recevra alors, lors de plusieurs permanences, les personnes désirant s’informer et échanger sur le projet. Suite à cette Enquête Publique, le Commissaire Enquêteur émettra un avis.
De même, les conseils municipaux des communes se situant dans un rayon de 6 kilomètres autour du projet délibèreront sur le projet.
Le porteur de projet et les maires concernés sont susceptibles de se rendre devant la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) pour présenter leur dossier. Cette commission est composée de représentants de services de l’Etat, d’élus des collectivités territoriales, de personnalités qualifiées en matière de protection des sites ou du cadre de vie. Elle est chargée d’émettre un avis sur les projets. Elle concourt à la protection de la nature, à la préservation des paysages, des sites et du cadre de vie et contribue à une gestion équilibrée des ressources naturelles et de l’espace dans un souci de développement durable.
La décision finale est prise par le Préfet du département par arrêté préfectoral sur la base des différents avis formulés au cours de la procédure d’instruction.
Les éoliennes peuvent perturber les ondes hertziennes, comme beaucoup de constructions (elles peuvent réfléchir ou diffracter des ondes électromagnétiques). Les textes de loi engagent la responsabilité du développeur, qui est tenu de trouver une solution si une perturbation est avérée: le plus souvent, il s’agit de l’installation de paraboles.
Depuis l’arrivée de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), les perturbations sont moindres voire inexistantes. Toutefois, si un problème survient, sa résolution est à la charge de l’exploitant.
Les éoliennes tournent 85% du temps à puissance variable selon la vitesse du vent, en dessous de 10 km/h (2,8 m/s) le vent est trop faible, au-dessus de 90 km/h (25 m/s) le vent est trop fort et les pales sont mises en drapeau et arrêtées.
Les éoliennes sont régulièrement en maintenance préventive ou corrective. En période de vent faible, les éoliennes prennent plus de temps à s’orienter face au vent, et pendant ce temps, elles ne tournent pas. Enedis interdit parfois l’injection de courant pour cause de maintenance ou défaillance du réseau. Ces périodes d’arrêt sont prévues dans la prévision de production.
Pour suivre en temps réel le production du mix énergétique de l’électricité française, rendez vous sur le site de RTE
Climat-Energie-Environnement a réalisé, en 2008, un rapport qui a pour thème : l’impact de l’énergie éolienne sur le marché immobilier. Ce rapport démontre l’absence d’impact significatif de l’éolien sur la valeur des biens immobiliers autour de 5 parcs éoliens sur 240 communes de la région Nord-Pas-de-Calais. De même l’installation des parcs n’a pas provoqué de baisse du nombre de demandes de permis de construire.
Une autre enquête menée par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement de l’Aude a conclu que les éoliennes n’avaient pas d’impact significatif sur le marché de l’immobilier. Ce département est pourtant l’un de ceux qui comptent la plus forte concentration de parcs éoliens en France.
Enfin, une étude de l’Ademe de mai 2022, portant sur un million de transactions, conclut que dans 90 % des cas l’impact de l’éolien est inexistant. Pour les 10 % restants, il est jugé « très faible » et comparable à la présence d’autres infrastructures comme les pylônes électriques ou les antennes relais.
Si le parc éolien est bien conçu – et la réglementation est là pour y veiller –, il n’y a pas de nuisances à proximité, et donc aucune raison pour que le prix des maisons baisse. Par ailleurs, les taxes perçues par la commune qui possède un parc éolien lui permet d’améliorer les équipements communaux, et ainsi participer au développement local.
On appelle infrasons les sons inférieurs à une fréquence de 20 Hertz et donc inaudibles par l’Homme. Ils peuvent être d’origine naturelle ou technique (orages, chutes d’eau, circulation routière, chauffage, bâtiments, pylônes…).
Les éoliennes génèrent des infrasons principalement du fait de leur exposition au vent et accessoirement du fonctionnement de leurs équipements. Les infrasons ainsi émis sont faibles comparés à ceux de notre environnement habituel. On notera par ailleurs que l’émission des infrasons reste identique si l’éolienne est en fonctionnement ou à l’arrêt.
L’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a mené des études dont les résultats publiés en mars 2017 précisent qu’au regard de leur étude, les données disponibles ne permettent pas d’attester de l’existence d’effets sanitaires liés au bruit des éoliennes. « Les connaissances actuelles en matière d’effets potentiels sur la santé liés à l’exposition aux infrasons et basses fréquences sonores ne justifient ni de modifier les valeurs limites existantes, ni d’étendre le spectre sonore actuellement considéré ».
Selon les derniers chiffres, le taux de mortalité est environ égal à 4 oiseaux par éolienne et par an. Ce chiffre peut varier selon la configuration du parc éolien, le relief, les conditions météorologiques ou encore la densité de l’avifaune.
A titre indicatif, les réseaux routier et électrique sont respectivement responsables de la mort de 30 à 100 et de 40 à 120 oiseaux par km par an.
Avant de définir l’implantation des machines, des études sont réalisées afin d’analyser le comportement des oiseaux et des chauves-souris. L’implantation définitive intègre les enjeux soulevés suite à cette analyse.
Les éoliennes sont soumises à la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui fixe les mesures propres à prévenir les impacts sur l’environnement et le voisinage : obligation générale d’implantation des éoliennes à plus de 500 mètres des zones destinées à l’habitation, niveau de bruit fixé par l’arrêté préfectoral d’autorisation.
Si les obligations de l’arrêté préfectoral ne sont pas respectées, des actions correctrices sont imposées : arrêt ponctuel ou freinage des machines.
Les machines font l’objet de perfectionnements techniques constants : diminution de la vitesse de rotation des pales, engrenages de précision silencieux, système de serration sur les pales, montages des arbres de transmission sur amortisseurs...
Voir l’infographie de France Energie Eolienne permettant de situer l’éolienne dans l’échelle du bruit : https://fee.asso.fr/comprendre/desintox/eolien-et-sante/
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